2015-09-06 rando des coteaux du Viroin à Olloy

Salut


Ce matin de bonne heure, je suis passé prendre Cacal chez lui, destination Olloy sur Viroin, village Belge situé entre Fumay et Couvin pour la rando des coteaux du Viroin.
Cacal m'annonce d'entrée qu'il est en petite forme, fatigué d'une grosse semaine de boulot, on verra sur place comment on gère ça.
Le village d'Olloy est au creux d'une vallée encaissée, on comprend tout de suite qu'il va falloir grimper dès le départ..! On ne va donc pas trop tirer sur la mule et on choisit le parcours de 35 km qui présente déjà un dénivelé de 900 m.
Inscription faite, nous montons sur nos destriers pour affronter le premier raidillon au km zéro !
Et ça grimpe sec, Cacal le fait en mode moulinette alors que je gravi plus rapidement sans effort.
J'entends un vélo derrière moi et j'appuie un peu plus, je l'entends encore plus près, j'appuie un peu plus fort (non mais) et.. je me fais doubler. C'est un VTT électrique !
Pas la peine de s'esquinter dès le départ, je continue tranquillement. Ça redescend fortement alors qu'on est toujours dans le village.
Le tracé est ludique dès le départ et je me lâche dans ces descentes, ça fait un peu épreuve de rue  
On remonte de l'autre côté du vallon et j'attends Cacal, c'est pas son jour...

Une fois sortis du village, on roule dans un champ avant de traverser une route où deux bénévoles de l'organisation font la circulation (top sécurité!). Je saute dans un talus bien raide après avoir traversé la route et continue le long d'un ruisseau sur une piste herbeuse et glissante. Arrivé au bout d'un autre champ, j'attends Cacal pour le prendre en photo et continuer sur de la piste.
Le chemin est assez glissant, il a pas mal plu par ici la semaine passée, le terrain se compose d'un peu de terre grasse et de cailloux, c'est plutôt déstabilisant. Cacal confirme cette impression en me disant que son vélo va dans tous les sens.
On attaque ce qui semble être une petite côte composée du même terrain hasardeux qui va se révéler être une très longue et raide montée qu'on fera en grande partie à pieds à cause du dénivelé et de la nature du sol. S'en suit de la piste de forêt un peu plus rapide et moins "savonneuse", ça roule à un meilleur rythme pendant plusieurs kilomètres.
En sortant de la forêt, nous entrons dans un espace plus dégagé bordé de pins, voire même de pins parasol ! Un peu plus loin, nous arrivons sur des formations rocheuses étranges dans le fond d'un trou, une sorte de canyon. L'occasion de faire une pause photo.
Avec un peu plus de soleil et de chaleur, on aurait un avant goût du Roc d'Azur.

On retrouve d'ailleurs des cailloux + de la terre et donc des embardées incontrôlées de nos montures dans les descentes rapides. Ça fout la trouille et je ne passe pas loin de la correctionnelle en descendant un peu trop vite. Heureusement, une nouvelle montée freine mes ardeurs puis une pancarte annonce un point de vue. Autre pause photo...
Nous empruntons un bout goudronné et le fléchage (qui est d'ailleurs parfait) indique deux possibilités :
-rester sur la route
-emprunter un parcours "enduro"...
Cacal choisit la route et moi le parcours enduro. Pas déçu sur ce coup là, après un talus raide suit un single de folie avec des woops et quelques sauts. Le Kona est à son aise et je m'éclate.  
J'arrive dans le jardin d'un très beau château où nous attend le premier ravito, j'attends Cacal en mangeant un bout . On n'a fait que 15 km et je trouve que c'est déjà du costaud...

La suite ne nous décevra pas non plus, encore de la belle grimpette (la côte des Colchiques à 13% !), du single, des sentiers et on se retrouve de l'autre côté du canyon vu précédemment sur un single qui soudain pique à droite sur une descente super raide (vive la tige de selle télescopique). Le single continue de plus belle en remontant un peu puis on traverse un village et ça regrimpe à sa sortie. J'attends Cacal en discutant avec un vététiste qui roule avec un Kona... de descente ! On repart pour attaquer une nouvelle grimpette à 11%..! Ça commence à piquer mais ça passe. Cacal monte tranquillement mais monte tout.
On traverse un bois dans un single sinueux jusqu'au second ravito... Où j'attends Cacal.
Il reste 8 km à faire après ce ravitaillement et je pars sans attendre cette fois. Le couteau entre les dents, je dépasse tout ce qui roule. On arrive sur un nouveau single en descente et en dévers.
je dévale ça comme un malade en dépassant des cyclistes en difficulté dans les dévers... Bizarre.
A la sortie de ce grand single descendant, je retrouve du chemin roulant, on ne doit pas être loin de l'arrivée et je pars à bloc (Vmax 50 km/h) histoire de se faire un peu mal (quand même). Le chemin se rétrécit un peu en largeur et je bute sur un jeune qui roule à bonne allure mais bon, moins vite que moi...
Je "klaxonne" derrière lui et je l'entends dire avec un accent Belge magnifique "mais c'est pas possible que ça veut doubler" (manque juste "une fois" pour que ça soit épique   ).
Il s'écarte quand même et je le passe avec difficulté car je suis mort de rire...
Encore quelques centaines de mètres et me voilà arrivé à Olloy. Je passe mon vélo au Bike Wash et commande deux Chimay en attendant Cacal qui arrive quelques minutes après moi.

Vraiment un très beau parcours, très exigeant. Au final 37 km et 906 m de D+..! C'est pas mal...
On rencontre un Raidar de Flize qui vient de finir le 45 km. Il est rincé.

Les gars, réservez votre premier weekend de septembre l'an prochain, cette rando vaut le coup mais il vaut mieux être en forme pour attaquer une distance plus longue.

Les photos sont ici : https://goo.gl/photos/zcCyCLscLMgK5WzVA

A+   Fab

(PS : je suis content, j'ai réussi à faire un compte-rendu court et précis    )

bon elle a l'ére d'avoir tenu ces promesse cette rando beau compte rendu fab !!

ta mangé tous les livres de rimbaud et de verlaine ma parole!